Discours sur la lecture 1880-2000, 2002
par Anne-Marie Chartier et Jean Hébrard

L’ère Internet est-elle en train de transformer l’acte de lire ?

Un nombre infini d’écrits sont désormais à portée d’écran, et les questions que soulèvent ces nouvelles lectures sont passionnantes, mais aussi inquiétantes : jamais les non-lecteurs n’ont semblé si nombreux.
 
 

illustration (droite) : domaine public

En fait, dès les années 1960, pédagogues, politiques, journalistes, chercheurs se sont interrogés sur la crise, voire sur la mort de la lecture.Et pourtant, lire a longtemps été considéré comme une activité dangereuse. À la fin du XIXe siècle, l’Église et l’école républicaine s’alarment de la « rage de lire » des campagnes et des faubourgs. Pour guider ces nouveaux lecteurs, ecclésiastiques et enseignants s’efforcent de définir les « bonnes lectures ». C’est le début d’un long débat sur le rôle formateur de la lecture, qui met en jeu les fondements de la culture. C’est aussi le début de discussions sur l’apprentissage de la lecture et sur les différentes façons de lire. À ces discours s’ajoutent ceux de bibliothécaires pionniers défendent le libre accès à tous les livres. Mais il faut attendre encore un demi-siècle pour que la lecture devienne une valeur consensuelle. L’histoire de ce retournement, inséparable des grandes mutations culturelles et techniques du XXe siècle, montre à quel point sont en train de changer nos relations aux livres et à la lecture.


Liens

  • Pour accéder à la synthèse de cette étude réalisée par Jean-Claude Utard sur le site du BBF (Bulletin des Bibliothèques de France), cliquez ici
  • Pour accéder à la critique de Clara Lévy, cliquez ici.
  • Ouvrage disponible à la Bpi (Bibliothèque publique d’information) : 

Niveau 2 – Philo, psycho, religions 
Cote : 024 CHA 
Cote : 024 CHA 

Publié le 13/08/2014

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