Appartient au dossier : Ateliers numériques

Les ateliers numériques à la Bpi

Cet article présente les différentes étapes de la mise en place et du développement des ateliers numériques à la Bpi.

superposition de photos avec quatre photos des ateliers numériques de la Bpi se partageant le fond de l'image et une image centrale avec un écran sur lquel est projeté un intitulé de cours.
©Bpi

Démarrage des ateliers numériques
 
En 2012, à l’initiative d’une bibliothécaire et d’un informaticien, est mis en place un dispositif de médiation numérique en deux volets. Une permanence « déclics informatiques » répondant aux demandes diverses puis des ateliers de formations structurés autour de différents thèmes. Ces médiations ont été interrompues en mai 2013, mais  une nouvelle offre est de nouveau proposée à partir de janvier 2014 par une équipe de quatre bibliothécaires du département Vivre (services Autoformation et Savoirs pratiques). Cette offre est proposée suite à une formation de formateur des quatre bibliothécaires en question et est conçue dans le cadre du projet Digital Literacy 2.0 (Dlit 2.0) qui a pour finalité la diffusion de la culture numérique et la transmission de compétences, favorisant l’e-inclusion et la cohésion sociale.
 
Le projet Dlit 2.0
 
Dlit 2.0 est un projet collaboratif européen. Le constat suivant lui sert de levier d’action : l’utilisation de l’internet dans la vie quotidienne est de plus en plus courante et préconisée. Le citoyen européen se doit d’acquérir des compétences clés dans ce domaine sous peine de n’avoir plus accès aux informations et d’être marginalisé. La finalité du programme, via la formation à l’appui d’un curriculum, est la diffusion de la culture numérique et la transmission de compétences, favorisant l’e-inclusion et la cohésion sociale. Suite aux rencontre suscitées par ce projet, la Bpi a engagé un partenariat avec Emmaüs Connect et participé a leur forum sur l’inclusion numérique le 13 septembre 2014.
 
Organisation des ateliers et évolution de l’offre
 
Les bibliothécaires animent des sessions d’1h30 en binôme pour un public de 8 personnes maximum. En termes d’horaires, une réflexion a été engagée pour proposer dans la mesure du possible des ateliers à 14h, 16h et 18h les lundis, mercredis et jeudis. Lors de leur redémarrage en janvier 2014,  les ateliers numériques ont proposé une offre de base répondant aux besoins d’un public débutant découvrant l’ordinateur et l’internet. L’offre s’est ensuite enrichie thématiquement. Rapidement, et selon les demandes du public et des formateurs, des niveaux supérieurs (intermédiaires) ont été proposés pour compléter l’offre du début. Le nombre d’ateliers est passé de 4 en janvier 2014 à 17 début 2017. Par un hasard cocasse, le nombre de formateurs est également passé de 4 à 17 entre janvier 2014 et début 2017, la plupart ayant pu suivre une formation de formateur. Les 17 ateliers sont proposés en alternance à un rythme d’environ 8 par mois.
 
Mise en place de permanences et de séance de culture numérique
 
En 2016, le constat suivant s’impose : l’injonction sociale et administrative à utiliser les nouvelles technologies et l’internet est extrêmement forte. En parallèle les formateurs, soucieux d’atteindre les objectifs pédagogiques de leur séance, ne peuvent pas faire du cas par cas. En conséquence, l’équipe de formateur pense à deux nouvelles offres :
 
1. Une permanence permettant aux usagers de venir poser des questions et d’obtenir une réponse personnalisée. Ces permanences, reprenant le nom de déclics informatiques, ont débuté en octobre 2016 et sont depuis proposées au public un mercredi sur deux de 17h30 à 19h. Les besoins d’informations exprimés concernent le téléchargement de photos, l’achat de tablettes, l’usage des téléphones portables et smartphones, le paramétrage des réseaux sociaux, la confidentialité.
 
2. Une séance d’échange sur le vocabulaire de la culture numérique. Le projet est toujours en cours d’élaboration sous le nom de « Selfie, cookies et Cie ». Des thématiques ont été dégagées : les réseaux sociaux, le vocabulaire du net, le web alternatif, les blogs, la sécurité numérique, les nouveaux outils, etc…
 
 
Statistiques
 
Les ateliers numériques accueillent annuellement près de 500 apprenants. L’âge médian des participants est de 61 ans. Le public est presque à parité, légèrement plus de femmes.  La moitié est composée de retraités, puis ¼ d’employés (en progression), des demandeurs d’emploi et quelques étudiants à  la marge. Comme au niveau national, le taux d’équipement est important (+de 60%) et la moitié des participants possèdent une connexion Internet.
 
 
Coordination avec le service études et recherche de la Bpi
 
Les formateurs et le service Etudes et recherche de la Bpi travaillent étroitement ensemble. Le but de cette collaboration est de pouvoir mesurer l’impact des médiations numériques auprès des publics et de les connaître plus finement : rapports à l’informatique en terme de représentations, pratique compétences. Cela permet également d’analyser les attentes exprimées (se familiariser avec les outils, structurer ses connaissances, apprendre des savoir-faire, se sécuriser, apprendre à apprendre) et les enjeux sous-jacents à leurs participations (socialisation : médiation et remédiation, restauration de l’estime de soi, sociabilité).

Publié le 24/03/2017 - CC BY-SA 4.0

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